Un couple de la ville américaine de Sherwood, Joshua Marbury et Alicia Quinney, a dû faire l’expérience de l’imperfection du système judiciaire dans sa propre peau.
Un jour, ils ont décidé d’aller à un rendez-vous et ont laissé leur fils Jacob, âgé d’un an, aux soins d’une nounou. De retour à la maison, Joshua et Alicia ont vu la photo suivante : le petit Jacob s’est mis à pleurer, tandis que la nounou était simplement endormie.
De plus, le petit s’est avéré avoir des ecchymoses sur le corps et une empreinte de paume était clairement visible sur son visage.
Des parents indignés ont appelé la police et le lendemain ont déposé une requête auprès du tribunal. Bien que l’affaire semblait parfaitement claire de l’extérieur, les juges n’ont trouvé aucune bonne raison de punir la nounou.
Il s’avère que selon les lois locales, en cas de blessures mineures, un verdict de culpabilité ne peut être prononcé que si la victime témoigne. Mais après tout, Jacob n’a qu’un an et il n’est pas capable de dire ce qui s’est réellement passé.
La mère indignée a posté des photos de son fils battu sur sa page Facebook et a décrit en détail ce qui s’était passé.
Cette entrée a provoqué toute une tempête d’indignation : en une seule journée, plus de 150 000 personnes l’ont repostée.
Heureusement, la colère des gens a eu son effet. Un groupe d’avocats a commencé à préparer les amendements appropriés à la loi, qui devraient modifier la procédure d’enquête si l’affaire concerne de très jeunes petits ou des personnes ayant une déficience intellectuelle qui ne peuvent pas décrire clairement ce qui s’est passé.